Trouver une maison de retraite adaptée demande souvent du temps, de l’énergie… et des moyens financiers. Le coût de l’hébergement, des soins et de la dépendance peut rapidement dépasser les capacités d’un foyer, surtout lorsque la décision doit se prendre dans l’urgence. Pourtant, plusieurs aides existent pour soutenir les familles et accompagner la transition en EHPAD. Quelles démarches engager pour bénéficier de ces soutiens ? Voici les points à connaître pour y voir plus clair.
Sommaire
L’APA, un soutien fondamental pour les personnes dépendantes

Quand la perte d’autonomie rend le quotidien difficile, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) devient un appui précieux. Cette aide départementale concerne les personnes âgées évaluées en GIR 1 à 4. Elle permet de couvrir une part des frais liés à la dépendance, selon un barème propre à chaque département.
Les établissements comme Emeis accompagnent souvent les familles dans ce type de démarches. L’aide pour aller en EHPAD constitue un levier concret pour alléger le coût du tarif dépendance. Ce soutien facilite l’entrée en établissement, notamment après une hospitalisation ou en cas de pathologie évolutive.
L’ASH, une solution pour les revenus modestes
Pour les personnes âgées disposant de faibles ressources, l’entrée en établissement reste une source d’inquiétude. L’aide sociale à l’hébergement (ASH) répond à cette problématique. Versée par le département, elle peut financer tout ou partie des frais, sous réserve que la maison de retraite soit habilitée.
Une retraitée vivant seule, avec une pension inférieure au coût mensuel d’une structure médicalisée, peut bénéficier de ce dispositif. Ce faisant, aller en maison de retraite médicalisée devient une option accessible. Cette aide permet souvent d’éviter les situations de rupture ou de maintien à domicile inadapté.
Les exonérations fiscales liées à l’hébergement
Certains frais engagés en EHPAD donnent droit à des allègements fiscaux. Ce dispositif peut concerner la personne hébergée ou ses proches, selon la situation. En cas de prise en charge partielle des dépenses, une réduction d’impôt peut être demandée à hauteur de 25 % dans la limite de 10 000 € par an.
Cette mesure permet de récupérer jusqu’à 2 500 €, ce qui soulage parfois le budget familial. Elle peut également s’appliquer aux enfants qui versent une pension alimentaire. Cette souplesse fiscale facilite souvent le maintien dans un établissement choisi, même en période de tension financière.
L’ASPA, un revenu minimum pour préserver la dignité

De nombreux retraités doivent composer avec des revenus très modestes. Pour ceux qui perçoivent peu de pension, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) vient compléter le montant total afin d’assurer un minimum de ressources. Ce soutien est calculé en fonction des revenus, du patrimoine et de la situation familiale.
Même si l’ASPA n’est pas spécifiquement destinée à couvrir les frais d’EHPAD, elle reste utile pour équilibrer un budget fragilisé. Associée à d’autres aides locales, elle permet souvent de sécuriser une entrée en établissement sans dépendre uniquement de ses proches. Cette allocation restaure une forme d’autonomie et de sérénité financière.